Ce site est la page professionnelle et d’exposition de Tristan Cousin, résident en dans l’Ouest de la France, essentiellement en Mayenne. Après quelques expériences professionnelles très diverses, mes compétences, mes convictions et mon appétit m’ont poussé aux joies de la mécanique vélo, de la promotion des mobilités douces et de la sobriété énergétique. Les arguments en faveur du vélo sont multiple et puisent dans de nombreuses perspectives dont je préférerais parler avec vous de vive voix.
Ici nous parlerons donc essentiellement mécanique vélo sur les pages principale qui constituent ce site. Ce dernier est en effet une vitrine professionnelle, mais aussi un blog dans le quel nous parlerons de façon plus large de motorisation électrique et vélo-cargo, remorques, auto-construction, métallerie, peinture, astuces, occupation de la voirie et évolution des modalités de transport.
La vitrine est destinée à la prise de contact, exposer des références et les prestations proposées.
La partie blog quant à elle est destinée de façon plus large à vivre et partager une passion. Parce que ce n’est pas l’état d’esprit ici que de retenir l’information, quand on peut partager, rendre accessible à tous certains savoirs, ou même coopérer, faire le pari de l’intelligence collective faire émerger de nouvelles idées, étalonner de nouveaux prototypes, s’enrichir, filtrer et garder le meilleur de la création. A ce titre certains sujets pourraient avec le temps évoluer sous forme de mini-forum dédié et renvois à d’autre sites, dans un esprit totalement open-source et collaboratif.
Ce site est indéniablement un site marchand, Cependant j’aspire à conjuguer à cette perspective des considérations éthiques et de respect. Mon activité se veut en accord avec des idéaux de partage (de la connaissance, d’expériences, de la bonne humeur), d’autonomie et de convivialité, dans l’esprit des textes de Ivan Illich et André Gorz notamment. En cohérence avec tout cela, cette page vise aussi à promouvoir la philosophie du libre, de la défense des biens communs et même de leur promotion. En finir autant que possible avec la propriété intellectuelle, c’est aussi faire reculer la tyrannie de l’expertise, le verrouillage technique, et l’obsolescence des biens de consommation, pour aller vers un monde souhaitable et non seulement subi, revendiquer l’utopie comme mot d’ordre, reconnaître certaines prétentions au pragmatisme comme faux-nez des intérêts privés.
En conséquences, mes réalisations matérielles ainsi que le software qui viendra peut être bientôt (destiné au pilotage de l’assistance électrique) sont dans leur essence libre de droit de propriété intellectuelles et reproductible. Je n’ai pas réfléchi aux différentes licences, mais l’idée est de s’inscrire dans une philosophie de logiciel libre et son pendant concret, le matériel libre et de permettre par définition leur libre partage. Je les documenterai ici à mesure de mes avancées car des raisons prosaïques et alimentaires me contraignent à partir surtout de pièces et fournitures clés en main vendues sans autre philosophie que celle du flouze. Je tiens néanmoins ici à faire part de mes projets de recherche et de prototypage opensource à venir. Il porteront notamment sur des recherches et expérimentations récentes :
- le pilotage par Arduino de carte de contrôle de moteur, et éventuellement d’autres accessoires (phares, musique, antivol tilt/GSM/GPS ?)
- la conversion rapide de vélo en triporteur au moyen d’un train avant amovible et d’attaches rapides ; le tout en respectant la géométrie d’Ackermann, l’angle de chasse des roues directrices, un angle de carrossage stable, et avec un système de bascule permettant de se pencher dans les virages (sinon ce serait trop facile !)
- un système de remorque pliable.
Toute suggestion ou aide est la bienvenue sur ces questions, c’est un des grands mérite du libre. Cela donnera peut être lieu un jour à une structuration de l’échange plus propice à la collaboration en ligne, avec le recours à des outils types Framagit.
Mes convictions me poussent également à travailler sur du matériel de récupération plus que sur des pièces spécifiques du commerces, quand c’est possible. Cela peut être un frein à la standardisation des pièces, au recours à des catégorisation simples dont un lecteur de recette d’atelier eut avoir envie. Cela peut aussi conduire à des choix sous-optimaux en terme de légèreté, d’aérodynamisme, d’esthétique Mais la réalité n’est pas aussi lisse qu’un mode d’emploi, et le système D n’a pas à rougir d’être un art. La réalité est faite de compromis, et ne pas le reconnaître est la meilleure façon de s’engouffrer dans les compromissions qu’on ignore (la culture du déchet au nom de la performance, en l’occurrence).
Merci de votre patience, mais merci aussi de votre impatience d’en lire et partager plus.